Ainsi... une des polémiques de l'été a visé Météo-France
Après les violents orages qui ont frappé la Corse, avec cinq décès, notre Etablissement s'est retrouvé au coeur de la tempête. Tout en faisant porter à Météo-France la responsabilité d'une "alerte" trop tardive, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a annoncé l’ouverture prochaine d’une enquête. Celle-ci pourra servir à identifier ce qui aurait pu être mieux fait tant au niveau de vigilance que de l'alerte elle-même, et nous espérons qu'elle soulignera la nécessité de moyens pour mieux appréhender les événements extrêmes.
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Toutes les organisations syndicales sont montées au créneau pour défendre l'Etablissement. Comme d'autres représentants des personnels, la CFDT-Météo a répondu aux journalistes, et a assumé de passer en interviews (* cf. ci-dessous extraits d'un article de Libération). Par ailleurs, "l'établissement se prépare à répondre aux enquêtes ou inspections diligentées par les autorités." (cf. article intramet).
C'est un peu facile de tomber sur les agents de Météo-France.
Avons-nous les moyens de faire de meilleures prévisions ?
N'est-il pas contradictoire de baisser chaque année nos moyens tout en augmentant les exigences pour anticiper les événements extrêmes ?
Qu'est-ce qui n'a pas été fait collectivement, pour en arriver là ?
Peut-être que l'enquête le dira.
Regardons dorénavant l'avenir Il faut investir dans Météo-France.
Les rapports sur le climat soulignent que les évènements météorologiques extrêmes vont augmenter sur nos territoires, tant en intensité qu’en fréquence. Il faut donc continuer à améliorer notre capacité à les appréhender.
Les rapports sur les bénéfices socio-économiques (CGI, France Stratégie, Citizing) concernant la météo convergent tous pour souligner les
milliards d'euros de bénéfices induits par Météo-France : des montants « très largement supérieurs au budget annuel de l’établissement » comme le notait France Stratégie, institution rattachée au Premier ministre.
Les quatre organisations syndicales de Météo-France vont demander un rendez-vous commun au Ministre de la Transition Ecologique pour défendre ces positions, avec d'autant plus de fermeté que nous attendons les "arbitrages" concernant les effectifs pour les années à venir.
(*) extraits du journal Libération -> Par ici