A siégé à cette instance pour le compte de la CFDT : B. Thomé

1- MUTATION

Ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts de tous grades

Ingénieurs généraux ou Ingénieurs en chef des ponts, des eaux et des forêts

Ingénieurs en chef ou Ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts

L’instance est informée de l’affectation de Y. Gregoris (actuel DIRRE) comme chargé de missions auprès de DCLIM/D ainsi que du détachement de S. Hallegate à la Banque Mondiale.

2- PRIMES IPF

La DRH va produire une analyse quantitative de la campagne IPF 2011 qui devrait permettre à chacun de comparer ses propres coefficients avec différentes moyennes (par service, par grade…). Certes, l’exercice n’a pas beaucoup de sens en 2011 mais c’est le point de départ d’une pratique qui, espère-t-on, sera renouvelée chaque année.

Nous avons rappelé par ailleurs que le terme de coefficient de « performance » n’est pas approprié ; d’abord parce que l’évaluation objective de cette notion de performance bien subjective est forcément discutable, ensuite parce que même si nous acceptions la possibilité de chiffrer la performance, l’application des modulations automatiques d’ajustement à la baisse lors d’une mutation ou d’une promotion décorréle la valeur du coefficient de la prétendue performance. Il ne s’agit donc pas d’un coefficient de performance mais d’un coefficient de modulation individuelle.

3- ENTRETIENS DE CARRIERE

A notre demande, la DRH a fait une rapide présentation de la démarche « entretiens de carrière ».

L’objectif de cette démarche est triple :

• donner l’occasion aux agents de faire un point sur leur carrière

• « dédramatiser » la notion de mobilité

• mieux repérer les compétences spécifiques

L’idée est de proposer cela à tous les agents, mais parce qu’il fallait bien commencer quelque part, le processus ne concerne pour l’instant que les A+ en fonction depuis plus de 6 ans sur le même poste. L’entretien a été proposé (sans caractère obligatoire) à environ 80 agents et accepté par les 2/3 d’entre eux. L’entretien est conduit par une personne qui a été formée à cela avec des garanties de confidentialité.

L’objectif est donc clairement d’inciter à la mobilité, en commençant par les cadres. Le PDG déplore l’enracinement des agents en poste à Toulouse et le très faible, voire inexistant mouvement d’échange avec des organismes extérieurs ou administrations.

Mais l’incitation envisagée semble se limiter à de vagues promesses d’avancement (ou plutôt à une promesse plus nette de non avancement en cas de trop grand immobilisme), en rejetant de fait la faute sur les agents, sans s’interroger véritablement sur les possibilités d’incitations positives qui pourraient être mises en œuvre : accompagnement à la mobilité (aide matérielle, aide dans les démarches, emploi du conjoint etc.), recherche active de postes externes, accord d’échange entre établissement etc.